Imposer le silence tue !
De nombreux adolescents nous l’apprennent au détour de leur analyse. Certains utiliseront le terme de ghosting. Il s’agit de blacklister sur les réseaux dits sociaux un autre, dans l’immédiateté indicible d’un doigt posé sur son profil.
Il est là cause de nombreux suicides.
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De la #papouasie à l’#Irlande insulaire
Mon analyse débutera en Papouasie.
Vous en saisirez l’intention en allant voir ce film.
Très éloigné de la communication de l’affiche : déroutante et incompréhensible !
Ce long-métrage n’a rien de comique, ni d’altruiste !! Sauf partager avec le critique de cinéma une forme de creux sidéral, trait unaire du film…
Quid du savoir aux carrefours, quand la Religion omniprésente froide, croise la mélancolie aux frontières de la folie ?
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Il y a plusieurs tribus sur l’île de Papouasie : les tribus de Korowai, d’Asmat, de Kamaro, et celle de Dani.
L’une des tribus de Papouasie ayant des caractéristiques uniques et intéressantes concernant les amputations est la tribu Dani.
La tribu Dani dans la vallée de Baliem Wamena, est en effet connue pour avoir beaucoup d’unicité, allant de vêtements Koteka, et la tradition de se coupér un doigt : forme de condoléances quand on a perdu un être cher.
La forme d’expression de la tristesse de la tribu Dani est prête à couper les doigts, les orteils ou trancher les lobes d’oreille.
L’expression de deuil s’appelle Nasu Palek. A savoir couper un peu d’oreille. La tradition de Nasu Palek utilise l’équipement simple sous la forme de bambou finement tranché, et sans médicaments.
Pour ceux qui veulent se couper un doigt, ils utilisent un outil traditionnel appelé une hache de pierre.
Nasu Palek n’est pas seulement réalisé par les hommes, mais les femmes suivent également cette tradition extrême.
La différence, pour les femmes, avant qu’elles ne se coupent l’oreille : elles doivent d’abord respecter la tradition de Ikipalin, à savoir se couper le doigt si la mère, le père, l’enfant ou quelqu’un de la famille est mort.
Un scénario fracassant les codes des figures de l’angoisse et de la haine, aux confins du silence mortifère utilisé au tréfonds des geôles sud-américaines.
Une banshee, banshie ou bean est une créature féminine surnaturelle de la mythologie celtique irlandaise, considérée comme une magicienne ou une messagère de l’Autre monde (sidh). Elle est comparable à d’autres créatures mythologiques d’Europe (mythologie galloise ou nordique).
Quant à Erin, évoquée lors d’une de mes communications, d’origine celte, Erin signifie » paisible « . C’est aussi la version poétique de » Eire « , le nom celte de l’Irlande.
Ce prénom est inspiré du terme gaélique eriu qui signifie « fertile ».
Il nous faut établir une distinction entre les mutilations dites « volontaires » et les mutilations « involontaires ».
Cependant, la mutilation peut avoir de multiples significations, des fonctions anthropologiques bien distinctes : « rituelle », « thérapeutique », « esthétiques », « religieuse », « punitive », et peut en cela répondre à de véritables « logiques sociales ».
Un décompte au Un par Un qui suspend le temps dans un suspens intarissable et sadique.
Une tentative de retrait, de retranchement métonymique du monde, impossible sur une île qui confine au retour du Mème.
À voir !
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